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Mon association je l’adore j’y adhère !

love assoAvec la crise sanitaire, la vie associative a été mise à mal. Les confinements ont rappelé à tous à quel point les associations sont vitales dans tous les champs de la vie quotidienne, sur tous les territoires. Depuis mars 2020, la majorité d’entre elles ont su s’adapter.
En cette rentrée, elles souhaitent retrouver « en vrai » leurs adhérents et recréer avec eux le sens du collectif.
Ce 13 septembre Le Mouvement associatif et Hexopée lancent la grande campagne d’adhésion « Mon association, je l’adore, j’y adhère ! » sur Internet, les réseaux sociaux, dans la presse écrite et sur le terrain, avec le soutien du Secrétariat d’État chargé de la Jeunesse et de l’Engagement.

Le retour à la vie associative « en vrai »

À crise inédite, réponse inédite : les réseaux associatifs se mobilisent pour inciter les Français à adhérer et à retrouver leurs activités au sein des associations locales, véritable poumon social de notre pays.

Enfants, étudiants, actifs, retraités, 23,5 millions de Français avaient pour habitude, chaque semaine, de pratiquer une activité culturelle, éducative, environnementale, sportive ou d’aide aux personnes en perte d’autonomie, en situation de handicap ou d’exclusion, dans un gymnase, une MJC ou encore un centre d’animation près de chez eux.

La crise sanitaire a mis un coup d’arrêt aux relations interpersonnelles que favorise le tissu associatif. Même si nombre d’associations ont fait preuve d’innovation, d’agilité et ont maintenu leurs actions au service de l’intérêt général, en première ligne ou à distance, pour répondre aux besoins suscités par la crise (santé, activités extrascolaires, solidarité, etc.), les conséquences ne se sont pas fait attendre. En effet, les adhérents n’ont pas eu d’autres choix que de se replier sur des pratiques individuelles ou numériques. Et du côté des associations, la question des adhésions est devenue une vraie inquiétude :
• La relation avec leurs adhérents est un sujet de préoccupation pour 55% d’entre elles ;
• 54% d’entre elles connaissent une baisse des ressources issues des cotisations.

Aujourd’hui, la vie sociale est de nouveau possible : les associations sont prêtes à recréer les liens sociaux distendus depuis plus d’un an et demi et compenser les impacts psychologiques dus aux confinements.
Mais, pour retrouver toute la dynamique associative, cette force collective, la participation de tous est essentielle. Les Français aiment les associations mais ne les connaissent pas toujours bien : beaucoup ignorent que leur école de danse ou la crèche de leur enfant est une association et beaucoup ignorent à quel point leur adhésion y est vitale.